Un rêve collectif
Ancienne comédienne, Carole Martinez est professeur de français lorsqu’elle se lance dans l’écriture en s’inspirant des histoires racontées par sa grand-mère.
Son 1er roman, « Le coeur cousu » connaît un lancement laborieux mais est finalement défendu par les lecteurs qui le récompensent, notamment au festival « Etonnants voyageurs ». Le roman sera ensuite multi-récompensé. C’est aujourd’hui une auteure reconnue.
Dans le livre qui nous intéresse, Eva , dans le 1er chapitre, met son enfant au monde, Lucie. Eva n’est pas convaincue du tout de pourvoir remplir ce rôle de mère. On la retrouve au 2ème chapitre, 8 ans plus tard et on comprend vite que Lucie est devenu son tout. Puis vient la fuite du mari violent et Eva emmène Lucie se cacher.
A partir de là, l’auteur nous emmène dans un conte. Il représente pour elle « le passage des histoires du bouche à oreille, par sa mère... ». Le lieu de la cache n’est pas anodin car il est, pour l’auteur, « un lieu magnifique pour parler du rêve ». Parler du rêve,c’est tenter d’aborder pour elle qui dit « avoir une mauvaise relation au sommeil... » ce moment de lâcher prise.
Et dans le roman, il se passe beaucoup de choses pendant les rêves. Il faut lire ce roman entre le réel et l’imaginaire d’où l’on sort un peu ébahi.
Coup de coeur Lectrice Médiathèque de Saint-Avé - Chantal